Non vous ne rêvez pas, c’est bien une nouvelle catégorie sur mon blog! Oui, car je pars au Canada pour cinq mois! Mais ne vous inquiétez pas, ils ont le wi-fi, là-bas aussi ;).

 

Nous y sommes, mon voyage à Vancouver est planifié, les dates sont fixées, mon billet est réservé, mon inscription confirmée. Oui mais avant d’en arriver là, il va s’agir de compléter une multitude de procédures diverses. Voici en quelques mots un petit rappel pour organiser son séjour linguistique.

1)      Choisir sa destination et la durée du séjour

Avant toute chose, je vous conseille fortement de vous fier à une organisation dont l’activité est d’organiser les séjours linguistiques, type ESL, Boa Lingua et j’en passe. Il s’agira donc dans un premier temps de vous renseigner sur ces différents organismes (personnellement, j’ai d’abord opté pour Boa Lingua, puis me suis redirigée vers ESL, pour cause d’avis plus favorables). Si possible, commencez les démarches le plus tôt possible. Quatre à six mois d’avance me semble être un délai raisonnable.

Une fois votre organisme sélectionné, à vous de choisir quelle langue vous aimeriez apprendre, dans quel pays, dans quelle ville et dans quelle école. Ayant personnellement pris l’anglais, j’avais le choix entre les USA, l’Angleterre, l’Australie, le Canada, Malte, la Nouvelle-Zélande et l’Inde. Renseignez-vous bien sur les diverses mentalités et cultures, sur les restrictions au niveau de l’âge. Je vous expliquerai mon choix personnel dans un prochain post. De même pour les différentes villes. Les mentalités des autochtones peuvent varier d’une ville à l’autre, c’est pourquoi il est important de bien choisir, ne serait-ce que pour le décor souhaité.

Une fois que vous êtes au clair sur la destination, pensez à la durée du voyage. Un mois, est-ce bien suffisant ? Six mois, n’est-ce pas trop ? De combien de temps disposez-vous ? Cela ne va-t-il pas compromettre une future formation, un futur emploi ? Il est important de pouvoir fixer des dates précises et d’être au clair avec ces dernières.

2)      L’aspect financier

Qu’on se le dise, un séjour linguistique, ça n’est pas donné. J’ai personnellement eu la chance de me le faire offrir, mais pour les bourses les plus modeste, une petite aide financière ne sera pas de trop, croyez-moi. Je ne peux évidemment pas vous donner d’ordre de prix, étant donné qu’ils varient en fonction du pays, de la ville, de la durée du séjour, de l’école et des diverses options (transfert de l’aéroport, taxes de cours, matériel, coût de la vie, etc…). Pour plus de précisions, adressez-vous directement à votre organisme qui vous fera volontiers un devis.

Il existe en Suisse une fondation, la fondation SPERANZA, qui vous rembourse la moitié des frais de cours, dans la limite des fonds disponibles, jusqu’à CHF 5’000.- sous certaines conditions :

–         Avoir un CFC,

–         Avoir moins de 25 ans,

–         Ne pas toucher l’assurance-chômage,

–         Ne pas être en cours d’emploi.

–         Pour plus d’informations, allez sur leur site : SPERANZA

3)      Les détails qu’on oublie vite mais qui ont leur importance

  1. Avez-vous besoin d’un visa pour la durée du voyage ?
  2. Votre passeport est-il en règle, quelle est sa date d’expiration ?
  3. Votre assurance-maladie vous couvre-t-elle à l’étranger durant toute la durée du voyage ? Avez-vous pensé à l’avertir de votre départ ? Vous assure-t-elle aussi en clinique privée (le Groupe Mutuel offre une assurance en services privés pour CHF 5.- par mois)?
  4. Avez-vous une assurance annulation (en cas de retour imprévu, qui remboursera le solde du séjour, l’organisme vous en propose une), une assurance bagages (au cas ou l’envie leur prendrait d’aller visiter un autre pays, sans vous, à prendre avec votre billet d’avion) ?
  5. Avez-vous donné une procuration à un proche pour qu’il règles vos affaires administratives et autres pour vous durant votre absence ?
  6. Quels moyens de paiement allez-vous utiliser sur place ? Avez-vous une carte de crédit utilisable ?
  7. Avez-vous des allergies ou des intolérances spécifiques ? Les avez-vous signalées lors de votre inscription ?
  8. Devez-vous annoncer votre départ au contrôle des habitants ? L’avez-vous fait ?
  9. Si vous devez prendre un médicament, en avez-vous assez pour toute la durée du voyage ?
  10. Comment allez-vous communiquer avec vos proches, une fois sur place ?
  11. Avez-vous établi un budget mensuel ?

Pour moi, comment ça s’est passé ?

Et bien comme je l’ai dit plus haut, je souhaitais tout d’abord partir avec Boa Lingua, mais on m’a vite conseillé ESL. On m’a aussi très fortement déconseillé Kaplan (vous en faites ce que vous voulez !).

J’ai choisi de partir au Canada, à Vancouver. J’aurai souhaité partir aux USA, mais la limite d’âge à 21 ans pour les sorties m’a un peu refroidie. Je me voyais mal, seule cadette d’un groupe d’amis à devoir rester chez moi alors que tout le monde serait de sortie (et aux USA ils sont stricts de chez stricts !). J’ai donc procédé par élimination : pas l’Angleterre (pas assez dépaysant), pas la Nouvelle-Zélande (accent trop bizarre), pas l’Australie (ça m’dit rien), pas l’Inde (non-plus), pas Malte (pas envie de faire la fête tous les soirs :P). Et le Canada ? Ah ben tiens, avec ses vastes étendues, son sirop d’érable, la chaleur des gens, les baleines, les montagnes, les caribous ! Va pour le Canada !

J’ai d’abord voulu partir à Toronto, puis après m’être un peu renseignée, il m’est apparu que Toronto était une ville assez urbaine et qui plus est, proche de Montreal, donc plus de chances de croiser des francophones, et ce n’est pas vraiment le but. J’ai alors eu des vues sur Vancouver et devinez quoi, ben j’ai pris Vancouver !

Après plusieurs tests de capacités, pour voir si j’avais le niveau pour l’Advanced, il a été décidé que j’y passerai 10 semaines de préparation, avant les cours Advanced de 22 semaines, soit en tout 22 semaines. De quoi être complètement immergée de la langue anglaise et d’acquérir un bon niveau oral (qui n’est déjà pas trop mal, mouahaha).

Après avoir fait mon passeport, m’être renseignée sur les assurances, leur avoir annoncé mon départ, contacté la fondation SPERANZA, établit un budget, mis des sous de côté, avoir créé des cartes de crédit (tout ça en préparant mon examen de Matu. Professionnelle) j’ai enfin pu souffler (mon papa s’est occupé des billets, merci papa !). Sachez-le, préparer un séjour linguistique (à la dernière minute qui plus est) c’est pas de tout repos.

En tout cas, me voilà, deux mois plus tard, avec mon passeport, mon inscription et mon billet en poche, en ayant plus ou moins l’impression de ne rien avoir oublié… De toute façon je m’en rendrai bien compte sur place.

Voilà en quelques mots pour l’organisation de mon séjour linguistique. Je ne prétends pas être une professionnelle, alors renseignez-vous bien sur les démarches à faire, mais vous en avez une bonne partie là.

Au prochain post : les bagages, ce que j’emporte…

BISOUS_ ! Et bonne chance, vous allez en avoir besoin, niark !